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Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de la période actuelle où on aurait bien envie d’hiberner, où on peut se sentir un peu « down » et la façon dont, en Inde, on vit cette période de l’année.

Les jours raccourcissent, la lumière décline, et tout semble ralentir. Ce n’est pas qu’une impression : la Terre poursuit sa course autour du Soleil et, dans l’hémisphère nord, elle s’en éloigne. Nous recevons moins de lumière, et lorsque sa présence diminue, quelque chose en nous se met naturellement en veille. Le cycle de la nature suit son cours : les graines ne germent plus, les animaux hibernent, la sève se retire vers les racines.

En Inde, à cette même période, on célèbre Diwali, le festival des lumières. C’est une fête qui marque symboliquement la victoire de la lumière sur l’obscurité, du courage sur la peur, de la clarté sur l’ignorance. Les récits varient selon les régions. Dans le sud de l’Inde, par exemple, Diwali fête la victoire de Krishna sur le démon Narakasura. Le mot “Naraka” signifie littéralement “enfer”. Ce démon représente les parts sombres de l’humain : la souffrance, la colère, la peur, le désespoir. Lorsque Krishna le terrasse, il ne s’agit pas d’une bataille extérieure, mais d’une transformation intérieure : la capacité que chacun·e de nous porte à surmonter la négativité et à s’ouvrir à de nouvelles possibilités.

Traditionnellement, les foyers indiens s’emplissent alors de petites lampes à huile – les diyas – qui scintillent jusque dans la nuit. Ces lumières chassent l’obscurité intérieure et éclairent l’âme : elles procurent un bien-être indéniable aux habitants de la maison. Elles rappellent aussi symboliquement, que même lorsque le monde extérieur s’assombrit, il est possible d’entretenir sa propre flamme.

Ces lampes restent allumées jusqu’au solstice d’hiver, moment où les jours commencent enfin à rallonger. Cette sagesse indienne nous rappelle qu’il ne faut pas laisser l’inertie naturelle de la saison nous gagner. Ce ralentissement n’est pas une invitation à la dépression mais plutôt une occasion pour la méditation et la contemplation. Un moment pour se recentrer, se relier à soi et fabriquer le terreau d’une transformation.

Pour traverser cette période avec douceur, il est possible de s’inspirer de cette sagesse indienne : en apportant plus de lumière dans la maison — multiplier les petites sources, placer des lampes à différentes hauteurs, allumer des bougies ou des lampes à huile dont la flamme est douce et vivante. Créer un espace chaleureux où l’on se sent bien, où l’on a envie de se poser, pour lire, pour dessiner, jouer de la musique. Si une cheminée ou un poêle fait partie du foyer, c’est le moment d’en faire un centre de vie !

On peut aussi se créer un espace de méditation, où venir s’asseoir une ou deux fois par jour, quand on se sent fatigué-e, qu’on sent que les choses s’emballent. Un endroit où on se débarrasse des injonctions du « faire » où il n’y a pas d’attente ; un endroit où apprendre à « être » tout simplement : bien difficile en réalité ! mais tellement bénéfique pour remettre les choses en perspective.

Et puis, il y a tous ces petits plaisirs qui font du bien : s’envelopper dans une étoffe douce, préparer un thé parfumé, s’installer au chaud avec une lumière tamisée, écouter le silence qui s’installe.

Je vous souhaite beaucoup de douceur pour garder votre énergie vivante et la faire rayonner en vous et autour de vous !

Chrystelle

India Sampatti

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